Restauration du papier

Les traitements du papier.
S'il y a présence de champignons, la décontamination s’impose. Ce traitement sera suivi d’un nettoyage mécanique doux et, si besoin, d’un traitement aqueux adapté au type de dégradation. Ce traitement est un véritable bain de jouvence pour le papier.

Les manques dans les papiers doivent être comblés.
Pour cela, j'analyse le papier afin de déterminer les types de fibres qui le composent (coton, lin, autres). Je fabrique alors une pâte à papier de même composition que je teinte pour qu'elle soit semblable à l’originale. Ensuite, je calcule la quantité de pâte à utiliser pour obtenir la même épaisseur de papier que le papier à traiter. Grâce à la Répavac, la pâte va se placer uniquement là où il y a des manques. Ainsi, les nouvelles fibres se lient aux anciennes sans aucune superposition.
Résultat : une feuille aussi solide que l’originale.

La restauration obtenue est de type vélin c’est-à-dire uniforme, ce qui convient très bien pour les papiers anciens correspondants mais moins bien pour les papiers vergés.
Pour obtenir une plus grande qualité de restauration, il est possible de faire un comblage vergé identique à l’original.
Pour cela, j'ai un métier à tisser qui me permet de fabriquer un tamis qui aura les mêmes caractéristiques que l’original (largeur des chaînettes et diamètre des vergeures). De cette façon, j'obtiens une parfaite homogénéité entre le papier original et sa restauration.

Technique réversible et fournitures au ph neutre.
But : la conservation à long terme.